Les paysans de jadis, pour gagner sur la garrigue des lopins à cultiver, ont épierré inlassablement leurs terres pour y planter céréales, oliviers, vignes et arbres fruitiers. De ce travail incessant et de leur longue patience il nous reste

aujourd’hui de fabuleuses constructions de pierres sèches : les cabanes ou capitelles.

Elles sont nombreuses dans les zones aux terres incultes. Plus rares dans les plaines fertiles. Elles ont abrité le berger de la pluie ou du soleil ardent, les récoltes d’olives au moment de leur cueillette ou le chasseur pour s’y cacher.

Elles font partie avec les murets de pierres sèches et les amoncellements de cailloux calcaires du paysage typique de la région qu’elles ont modelé et structuré.

Nous vous invitons à en découvrir quelques unes parmi les centaines qui peuplent discrètement nos garrigues et terres délaissées.

Tout d’abord, arrêtez votre voiture à

proximité du

Mas d’Aillargues,

près du

village de Blauzac. Là, empruntez le chemin agricole qui fait face au mas.