une autre capitelle

D’autres surprises vous attendent sur le chemin :
un vieux mazet, des murets rectilignes, quelques capitelles. Arrêtez vous devant l’une d’entre elles, baissez la tête pour y entrer et trouver une fraîcheur bienfaitrice à l’intérieur. Vous comprenez mieux le rôle

d’entreposage que jouaient jadis les capitelles. Associées à la culture de l’olivier, de l’abricotier et de la vigne aux XVII et XVIIIème siècles, la capitelle s’érigeait le plus souvent au bord des parcelles. Elle servait à entreposer temporairement la récolte , à l’abri des fortes chaleurs, le temps qu’une charrette soit disponible pour son transport jusqu’au mas.Au XVIIème siècle la venue de maçons italiens dans la région a permis aux cultivateurs, brassiers et laboureurs de parfaire leur technique de construction en pierre sèche.

il faut parfois écarter les broussailles...
un arc de décharge

L’observation détaillée des capitelles permet de juger de la maîtrise de ces bâtisseurs et de leur sens du beau: linteau simple ou double, triangle de décharge, larmier (au dessus du linteau), piedroits parfois taillés dans des pierres de réemplois. A l’intérieur on y trouve parfois de petites niches, des bancs de pierre, des fenestrons et, plus rares, des cheminées.